Environnement : la coque d’arachide peut fournir 20% de la consommation de charbon de bois pour l'energie au Sénégal

coque d'arachide

Partie 1

La valorisation de la coque d’arachide peut générer 175.000 tonnes de bio-charbon par an, soit 20% de la consommation annuelle de charbon de bois au Sénégal, rapporte un projet sénégalo-allemand.

‘’La superficie des cultures arachides exploitées au Sénégal permet de calculer un potentiel moyen de 175.000 tonnes de coque par an’’, indique le Programme pour la promotion des énergies renouvelables, de l’électrification rurale et de l’approvisionnement durable en combustibles domestiques (PERACOD).

Partie 2

Utilisées comme combustibles dans les chaudières industrielles au Sénégal, les coques d’arachide servent aussi à la fabrication industrielle de bio-charbon dans certains entreprises, indique l’étude, citant la société Carbosen.

Elles servent aussi de compost et de litière dans la filière avicole et le fumage du poisson, selon l’étude intitulée : ‘’Les énergies renouvelables les bases, la technologie et le potentiel au Sénégal’’.

‘’La valorisation énergétique du typha australis permettrait de produire un potentiel moyen d’environ 900.000 tonnes de biomasse fraîche et environ 65.000 tonnes de bio-charbon’’, annonce l’étude. Elle explique que le typha australis est un roseau local ayant une capacité de prolifération phénoménale, avec une tige pouvant atteindre une longueur de plus de trois mètres et demi.

Partie 3

Le potentiel exploitable de ce roseau existant au Sénégal équivaut à 13% de la consommation annuelle de charbon de bois au Sénégal, indique cette étude.

Ce roseau occupe une superficie supérieure à 6.500 hectares et son utilisation est presque exclusivement artisanale, selon les auteurs de ce document. Le typha est traditionnellement utilisé par les femmes pour fabriquer des nattes et de la vannerie. Il est aussi utilisé dans la construction de clôtures et abris.

Son expansion dans la Vallée du fleuve Sénégal se développe à une très grande vitesse, le long des axes hydrauliques et de salinité de l’eau, à la suite de la construction du barrage de Diama et Manantali, rapporte l’étude.

Partie 4

Sa présence massive aussi dans le delta du fleuve et au Lac de Guiers constitue une menace écologique très grave avec des impacts socio-écologiques considérables, selon le document.