Amanite phalloïde – Oronge verte – Amanita phalloïdes - Champignon

La panacee des plantesOn trouve l’amanite phalloïdes principalement dans les bois de feuillus comportant hêtres et chênes mais également sous les châtaigniers, les bouleux, les noisetiers, certains conifères.

Identification

Nom botanique d'Amanite phalloïde : Amanita phalloïdes

Famille d'Amanite phalloïde Amanitacées

Description :

Chapeau : de 5 à 12 cm, globuleux à conique devant d’abord hémisphérique puis convexe puis s’aplatissant, à marge lisse, de couleur vert pâle à olive, parfois jaunâtre, grisâtre ou même blanc.
Lames : libres, fines et serrées, de couleur blanche à blanchâtre
Anneau : gros anneau ample et membraneux, rabattu, disparaissent parfois entièrement car dévoré par les limaces, de couleur blanche à blanchâtre
Pied : de 5 à 20cm, droit, cylindrique et lisse, blanchâtre à verdâtre pâle

Origine

On trouve l’amanite phalloïdes principalement dans les bois de feuillus comportant hêtres et chênes mais également sous les châtaigniers, les bouleux, les noisetiers, certains conifères.

Partie(s) utilisée(s)

Période de cueillette : de juillet à novembre mais avec de fortes poussées de septembre à octobre

Odeur : nulle ou faible

L’amanite phalloïde est hautement toxique, elle est responsable de la majorité des empoissonnements mortels causés par les champignons à travers le monde.

Propriétés et usages

L’ingestion de sa chair entraîne la destruction du foie.
On estime à environ 30g la dose létale pour un humain. De plus, la toxicité, n’est pas réduite par la cuisson, la congélation ou le séchage.
L’amanite phalloïde possède deux principaux groupes de toxines, les amatoxines et les phallotoxines.
Les amatoxines furent isolées en 1941, elles agissent principalement sur l’ARN polymérase qu’elles inhibent, empêchant la synthèse d’ARN messager dans les cellules. L’inhibition de la synthèse de celui-ci bloque celle de l’ensemble des protéines, et donc du métabolisme cellulaire. Ceci entraîne rapidement l’arrêt des fonctions de base des cellules et des fonctions de l’organe qu’elles composent. Parmi ces organes, le foie, est un des premiers organes rencontrés après absorption de la toxine par le système digestif.
Les phallotoxines furent isolées en 1937, bien qu’elles soient extrêmement toxiques pour les cellules du foie et du rein, elles n’ont qu’un impact léger sur la toxicité générale de l’amanite phalloïde.

+ Symptômes :


Les symptômes sont de nature gastro intestinale, incluant douleur abdominale, diarrhées et vomissements. Ces premiers symptômes disparaissent 2 à 3 jours après ingestion, avant une sérieuse détérioration impliquant le foie. Plusieurs complications présentent un danger réel pour le pronostic vital. La mort frappe environ 6 à 16 jours après l’empoissonnement.